iGoogle n'est plus. Google a fermé vendredi son portail web personnalisable, après huit ans d'activité. L'arrêt du service, annoncé l'année dernière, laisse désormais le champ libre à quelques concurrents, comme Netvibes ou My Yahoo.

Google continue de faire le tri dans ses services en ligne. Après la disparition remarquée de Reader cet été, c'est au tour d'un autre produit emblématique de l'entreprise américaine de tirer définitivement sa révérence. En effet, iGoogle ne répond plus depuis vendredi et son adresse redirige désormais vers le moteur de recherche. Mais comme avec Reader, des outils alternatifs à iGoogle existent.

Lancé en mai 2005, iGoogle était un portail web personnalisable. L'internaute pouvait y agréger divers contenus, en fonction de ses besoins. Il était ainsi possible d'ajouter des flux RSS pour suivre l'actualité, de rajouter des modules pour consulter son courrier électronique, le cours de la bourse ou la météo, ou des rubriques spéciales comme une liste des choses à faire ou un calendrier.

La fermeture de iGoogle n'était toutefois pas une surprise, puisqu'elle a été annoncée seize mois auparavant, le le 3 juillet 2012. À l'époque, la firme de Mountain View avait justifié cette décision en faisant remarquer que ce service est né à une époque où les applications mobiles et leurs avantages n'existaient pas encore. Depuis, l'utilité de iGoogle s'est érodée au fil du temps, selon le groupe.

Si iGoogle se retire du service actif, il existe des alternatives qui peuvent tout à fait le remplacer. En la matière, les deux plus connues sont probablement My Yahoo et le français Netvibes, qui a été racheté début 2012 par Dassault Systèmes.


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