Près de deux ans après la sortie mondiale de Wrath of the Lich King, les autorités chinoises ont finalement donné leur accord pour la commercialisation de la deuxième extension de World of Warcraft. À l’origine de cette interdiction, la présence de contenus « malsains » en jeu comme des squelettes ou des cadavres. Des éléments pourtant classiques dans l’univers vidéoludique.

Si le succès de Blizzard se mesure désormais à l’échelle internationale, incitant le studio américain à sortir ses jeux de manière simultanée dans le monde pour maximiser l’impact médiatique, il est un marché qui dispose encore de son propre calendrier et de ses propres règles. C’est la Chine.

En effet, les autorités chinoises sont particulièrement vigilantes sur les contenus vidéoludiques qui circulent dans le pays. L’année dernière, les pouvoirs publics avaient annoncé leur volonté de mettre un terme au « gold farming » tout en restreignant l’activité des sociétés étrangères souhaitant investir dans les jeux vidéo en ligne disponibles dans l’Empire du Milieu.

Si World of Warcraft a finalement obtenu l’autorisation d’être commercialisé dans le pays, ce fut grâce à l’éditeur chinois NetEase. Mais il fallait également satisfaire d’autres exigences, comme la suppression de certains éléments du jeu comme es os, les squelettes ou encore les cadavres. Pour certains boss, comme Sapphiron (un dragon squelettique), il va sans dire qu’une telle exigence nécessitait de réécrire certaines parties du jeu.

La situation était d’autant plus délicate qu’elle allait en s’aggravant. En effet, la dernière extension disponible, Wrath of the Lich King, offre de nombreux contenus mettant justement en scène des squelettes, des morts-vivants et autres cadavres étendus dans la neige. Ainsi, alors que la deuxième extension fut lancée dans le monde entier en novembre 2008, les Chinois en furent privés.

Or, dans une information rapportée aujourd’hui, Game Politics nous apprend que le ministre chinois de la culture a finalement donné son autorisation (traduction) pour la sortie de Wrath of the Lich King. Il aura donc fallu deux ans à cette extension pour se mettre aux normes des autorités et obtenir le droit d’être vendue. Pour l’heure cependant, NetEase n’a pas encore diffusé son communiqué de presse.

En début d’année, l’Administration Générale de la Presse et de l’Edition (AGPE) chinoise avait donné son accord pour la sortie de la première extension de World of Warcraft, The Burning Crusade. À titre de comparaison, le jeu était sorti aux USA et en Europe au début de l’année 2007.


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