La Commission européenne agit à l’échelle du continent pour rappeler des produits dangereux.

Bruxelles prend des décisions pour limiter la circulation d’objets connectés à la sécurité trop faible. Sont concernées par un appel d’urgence de la commission toutes les montres Enox Safe-Kid-One qui doivent être retournées par leurs acheteurs. Le vendeur des produits souhaite faire appel mais la décision, rarement prise par Bruxelles, est alimentée par des travaux sérieux sur ces objets.

C’est la première fois que la commission s’autorise une pareille décision pour un produit dont la sécurité est jugée insuffisante. Il s’agit d’un précédent important alors que de nombreux États membres ont également adopté ce type de pratiques pour lutter contre la prolifération d’objets connectés dangereux et vendus à bas prix.

Image d'erreur

Commission européenne à Bruxelles Patrick

Dans son alerte, Bruxelles écrit : « un utilisateur malveillant peut envoyer des commandes à n’importe quelle montre afin d’appeler un numéro de son choix, communiquer avec l’enfant qui porte la montre ou encore géolocaliser ce dernier ». Toutes les autorités compétentes à travers l’Union sont appelées à collaborer avec Bruxelles pour retirer des rayons les produits et rappeler ceux en circulation.

Auprès de la BBC, Ole Anton Bieltvedt, fondateur d’Enox, affirme que son produit a passé avec succès les contrôles du régulateur allemand l’an passé et compte faire appel de la décision auprès de la justice islandaise. Selon ce dernier, ce sont les autorités islandaises qui auraient exigé de Bruxelles une réaction à l’échelle du continent.

Le modèle ici visé rejoint la longue liste de produits similaires, destinés aux enfants, qui ont été épinglés par des chercheurs pour leur dangerosité. Souvent, seule l’intervention des autorités permet de débloquer une situation où les constructeurs refusent d’améliorer leur logiciel.

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