Reculer pour mieux sauter ? Lors du Monaco Media Forum, le directeur des produits mobiles chez Google a déclaré que son entreprise ne comptait pas développer un réseau social qui viendrait s’ajouter à la longue liste de ceux déjà existants. « Nous ne sommes pas en train de travailler sur une plate-forme de réseautage social juste pour être une autre plate-forme de réseautage social« .
« Nous pensons que le ‘social’ est un ingrédient pour le succès de n’importe quelle application à venir, la recherche et la publicité sont peut-être les deux meilleurs exemples que je pourrais citer. C’est de cette façon que nous réfléchissons au problème » a poursuivi Hugo Barra, dans des propos rapportés par Reuters. Autrement dit, Google ne fait pas une croix sur le social, loin de là, mais cherche à l’aborder autrement.
Néanmoins, Google laisse entendre qu’il n’a pas l’intention de venir concurrencer de front son grand rival Facebook. Non pas qu’il ne le souhaite pas, mais les précédentes tentatives du géant de Mountain View dans les sites de socialisation n’ont pas été de grandes réussites. Seul Orkut garde la tête hors de l’eau grâce à des marchés très localisés en Inde et au Brésil.
À l’heure actuelle, Google imagine plutôt des « couches sociales » pour son projet Google Me. Difficile de savoir de quoi il s’agit exactement, mais le terme laisse à penser que le géant de Mountain View imagine un système transversal à plusieurs services. Mais dans ce domaine, Google est particulièrement avare en information. Une chose est sûre, la dimension sociale reste au coeur des préoccupations de l’entreprise.
La semaine dernière, la tension entre Google et Facebook a franchi un cap supplémentaire. Google a décidé d’imposer la réciprocité en exigeant que les autres services et éditeurs acceptent aussi l’ouverture des données. Une attaque clairement dirigée par Facebook, qui pour l’instant a trouvé une astuce pour continuer à puiser dans les données du géant du web.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !