Le jeu sur les réseaux sociaux est en plein boom aux USA. En 2009, 2,2 milliards de dollars furent générés par cette activité relativement nouvelle. Selon une enquête menée par le NPD Group, près de 57 millions d’Américains y ont déjà joué. Une manne qui intéresse fortement les géants que sont Google et Facebook.

Les réseaux sociaux sont-ils en passe de devenir de véritables plates-formes de divertissement ? Selon une enquête menée par le NPD Group, les jeux disponibles sur les sites communautaires rencontrent un succès retentissant aux États-Unis. À ce rythme, le « social gaming » risque même de devenir la principale activité des internautes inscrits sur un réseau social.

Près de 56,8 millions d’internautes américains de plus de six ans ont déjà joué à un jeu sur un réseau social, selon les conclusions du NPD Group.En pourcentage, cela représente un peu plus de 18 % de la population américaine. Et près d’un quart (24 %) de l’ensemble des internautes américains (231 millions, chiffre 2008).

Point intéressant, ces jeux attirent une nouvelle population. 35 % de ces joueurs n’ont jamais joué à un jeu vidéo auparavant. L’étude met en lumière que ces nouveaux joueurs sont avant tout composés de femmes et de personnes plus âgées. Le même phénomène avait pu être observé avec la Nintendo Wii. L’aspect familial, occasionnel et convivial de la console lui avait assuré un certain succès auprès des joueurs moins réguliers.

En parallèle, le temps passé sur ces jeux affectent les autres secteurs du jeu vidéo. Les sondés ont reconnu passer moins de temps (environ 20 %) sur les autres jeux vidéo depuis qu’ils ont commencé à jouer aux jeux présents sur les réseaux sociaux Mais c’est le développement des micro-transactions qui sera suivi avec attention à travers le succès du « social gaming ».

Toujours selon le NPD Group, 10 % des joueurs sur les réseaux sociaux ont déjà dépensé de l’argent dans ces jeux. Et la tendance est à la hausse, puisque 11 % envisagent de consacrer un petit budget pour ce type de divertissement. En 2009, près de 2,2 milliards de dollars (1,74 milliard d’euros) ont été dépensés par les joueurs dans le « social gaming ». Selon Mashable, qui s’appuie sur des projections d’experts, ce chiffre passera à 6 milliards en 2013.

Dans ces conditions, il n’est donc pas étonnant que des géants du web comme Google ou Facebook fourbissent leurs armes pour capter la plus grande part de marché possible. La firme de Mountain View a par exemple récemment acquis Slide, une société créatrice d’applications et de jeux sociaux sur Internet. Plusieurs observateurs estiment que Google souhaite lancer un réseau social dont le principal atout sera le jeu en ligne.

Du côté de Facebook, le réseau social a créé un nouveau poste : « responsable des partenariats Jeux ». Deux objectifs sont visés : suivre la tendance du « social gaming » et pouvoir rivaliser avec la montée en puissance de Google dans le réseautage social. Rappelons cependant que la firme de Mountain View ‘a pas encore confirmé son projet.

( photo : BY-SA )

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !