Capital a recueilli les questions qui forment le test pour devenir chauffeur VTC. Étrange et souvent absurde, le test montre comment l’État joue à la roulette russe avec les chauffeurs.

Devez-vous dire aux Anglais que vous appréciez le Brexit ? Oui. Devez-vous savoir ce qu’est l’ère victorienne ? Également. Pouvez-vous être un homme aux cheveux longs ? Pas vraiment. Avez-vous le droit de porter une doudoune ? Sûrement pas. Devez-vous savoir ce qu’est un lorgnon ? Définitivement.

Voici un extrait des réponses attendues au quiz auquel les futurs chauffeurs VTC sont soumis par le Ministère du Transport. Un test bref et absurde, duquel il en sort des résultats en dents de scie, avec 80 % de réussite pour la première session, les résultats ont pu ensuite tomber jusqu’à 9 %, sans que les chauffeurs et les sociétés de VTC ne comprennent vraiment de telles différences de réussite entre les sessions d’examen. Certains y voient un test arbitraire qui permet à l’État de réguler le nombre de chauffeurs en activité.

VTC-Uber

Le test comporterait ainsi des questions ubuesques permettant aux autorités de disqualifier à leur guise des candidats. Et de nombreuses questions n’ont rien à voir avec le monde du VTC et semblent là seulement pour piéger les postulants. C’est en tout cas l’analyse qu’en font chauffeurs et sociétés de VTC dans le magazine.

Le mensuel a extrait de son enquête un quiz contenant les questions loufoques du test de l’État : à essayer pour vérifier si le Ministère du Transport vous laisserait hypothétiquement être un chauffeur VTC.

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