Des amis ont découvert la présence d’un cadavre dans le jardin d’une propriété louée via Airbnb. Une affaire sordide, mais qui n’est pas le premier fait divers impliquant la plateforme de location de logements.

Ce devait être un lieu de fête, l’occasion pour des amis de se retrouver le temps d’un week-end. Malheureusement pour les convives, la maison qu’ils ont louée via le site Airbnb pour la fin du mois de février s’est finalement révélée pour le moins effrayante. C’est en effet dans cette propriété qu’un cadavre en état de décomposition a été trouvé, non pas dans le placard, mais au fond du jardin.

L’histoire, signalée par l’AFP, ne s’est pas produite dans les bas-fonds d’un banal ghetto mais en France, à Palaiseau, dans la région parisienne. C’est vers la piste criminelle que s’orientent les enquêteurs, qui n’ont pas pu pour l’instant déterminer les causes de la mort de la femme du fait d’une « décomposition avancée ». Une autopsie doit néanmoins avoir lieu afin de préciser les circonstances du décès.

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Le logo d’Airbnb.

Aucune arme n’a été trouvée à proximité du corps de la victime, qui a été trouvé vêtu et entier, mais dissimulé sous des branchages et des rondins de bois, signale Le Parisien. Seules les chaussures manquent à l’appel. Même les bijoux ne semblent pas avoir été dérobés, ajoute Le Figaro, puisque une bague dans laquelle une grosse pierre précieuse est enchâssée n’a pas été retirée.

S’il arrive que des histoires de clients indélicats ou de propriétaires peu scrupuleux trouvent de temps en temps un écho dans les médias, des histoires plus sordides apparaissent aussi — et heureusement plus rarement ! —, à l’image de ces deux colocataires qui ont découvert que leur habitation aurait servi de lupanar à des prostituées pendant une semaine ou  de cet Américain, en voyage en Espagne, qui affirme avoir été agressé sexuellement par son hôte, qui conteste les faits.

Des faits vis-à-vis desquels Airbnb s’est déclaré irresponsable, comme le pointe le site Rue89, qui a mis en avant les nombreuses limitations de responsabilité qui permettent au service américain d’éviter d’avoir à répondre de ce quoi que ce soit. Des conseils de sécurité sont néanmoins donnés dans une rubrique dédiée, incluant vérification des profils et des commentaires, ainsi que des annonces elles-mêmes.


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