De retour au bercail. Roger Ames, qui avait commencé sa carrière en 1975 chez EMI U.K. avant de diriger Warner Music Group entre octobre 1999 et mars 2004, retrouve ses racines. Dans la continuité des efforts de restructuration et de réorganisation des équipes dirigeantes, EMI a nommé Ames à la tête des opérations pour l’Amérique du Nord. Il rapportera directement à Eric Nicoli, le président du groupe britannique.

Ames est reconnu pour avoir enrayé les pertes de parts de marché de Warner dans les années 1990, et pour avoir ensuite dynamisé la maison de disques. Il avait été l’un des principaux supporters d’iTunes lors de son lancement (quelque chose qu’il regrette peut-être vue la dépendance de l’industrie du disque face à iTunes dans l’univers numérique), et avait dès 1999 tenté une fusion avec EMI, avant d’y renoncer face aux pressions de la Commission Européenne. C’est justement dans un climat de blocage des négociations avec Warner Music que l’ancien patron de la maison de disques américaine prend les rênes de EMI North America. C’est peut-être un signe d’ouverture, ou peut-être pas. Roger Ames conseillait EMI depuis mars 2005.

Désormais, les activités d’EMI dans le monde sont réparties entre trois têtes, sous la direction de Nicoli. Roger Ames pour les Etats-Unis et le Canada, Tony Wadsworth pour la Grande-Bretagne, et le français Jean-François Cecillon pour l’Europe, l’Asie et l’Amérique Latine.


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