Un Japonais qui vendait des PSP modifiées pour pouvoir exécuter des jeux piratés a été condamné à 4 ans de prison avec sursis.

Le Japon, qui a récemment durci sa loi contre la contrefaçon, se montre d'une sévérité inégalée dans sa lutte contre le piratage. Wired rapporte qu'un tribunal japonais a condamné un homme à quatre ans de prison avec sursis pour avoir vendu des consoles PSP d'occasion, dont le firmware avait été modifié pour permettre l'exécution de jeux piratés.

L'accusation avait demandé au tribunal de condamner le prévenu Yuichi Shimizu à 2 ans de prison ferme et 2 millions de yens (environ 20 000 euros) de dommages et intérêts. Mais le juge Atsutoshi Uraki du tribunal de Utsunomiya a préféré le condamner à 4 ans de prison, avec sursis. Si l'individu commet de nouveau un délit, il devra exécuter sa peine derrière des barreaux. Par ailleurs, il devra bien payer les 2 millions de yens demandés par les plaignants.

Selon l'acte d'accusation, l'homme qui avait été arrêté en avril dernier aurait vendue sa PSP modifiée contre une somme de 15 000 yens, soit environ 150 euros. Wired précise que le jugement indique que les enquêteurs auraient trouvé une centaine de messages dans ses courriers électroniques concernant la vente de PSP modifiées, pour une somme totale de 2 millions de yens.

Si toutes ces ventes ont bien eu lieu, c'est donc un véritable commerce qu'avait organisé l'individu, officiellement au chômage. "Il n'y a pas lieu de retenir des circonstances atténuantes", a précisé le juge au regard de la situation économique du condamné.

Le mois dernier, la police a arrêté les responsables d'un éditeur de presse, accusé d'avoir diffusé avec un magazine un logiciel permettant de contourner les protections anti-copie des DVD. 


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