Huit mois après son ouverture, Google+ rassemble pas moins de 90 millions d’utilisateurs. Un score élevé, qui montre que la firme n’essaie plus de réinventer la roue en matière de réseautage social mais se contente de reprendre les idées qui fonctionnent. Et ça marche.

Google peut afficher sa satisfaction. Son dernier réseau social, Google+, connaît un succès croissant auprès des internautes. Loin des échecs qu’ont été Buzz, Wave et – dans une moindre mesure – Orkut, le nouveau site communautaire de la firme américaine est en passe de s’installer durablement dans le paysage. Et les dernières statistiques livrées par Larry Page sont là pour le démontrer.

Dévoilant les résultats trimestriels du groupe, le grand patron de Google a confirmé le dynamisme de Google+. Depuis son lancement au cours de l’été 2011, le réseau social a su attirer pas moins de 90 millions d’usagers à travers le monde. C’est certes moins que Facebook, qui compte plusieurs centaines de millions d’inscrits, mais Google+ n’a que quelques mois d’existence.

La firme de Mountain View a donc remporté son premier pari. En quelques mois, le réseau social a gagné plusieurs dizaines de millions de membres, faisant du site communautaire un challenger de Facebook à suivre. Néanmoins, réunir autant d’utilisateurs n’était de toute façon pas bien difficile pour un mastodonte comme Google. En tout cas, c’était largement à sa portée.

Il lui a en effet suffit de promouvoir fortement son service, en mobilisant ses différents produits. Le moteur de recherche, YouTube, Picasa sont autant de services très fréquentés. Google, en plaçant judicieusement les liens conduisant vers Google+, savait que des internautes allaient forcément s’inscrire. La vraie question est de savoir si les internautes, une fois inscrits, fréquentent Google+.

Là aussi, Google est en train de gagner son pari. À en croire le taux d’engagement quotidien rapporté par la société américaine, plus d’un membre sur deux se rend sur Google+. L’entreprise indique également un taux de 60 %, ce qui est un seuil plutôt bon pour un service qui est en place depuis huit mois et qui doit composer avec la très grande popularité Facebook.

Il reste toutefois un point à éclaircir, Larry Page n’ayant pas livré plus de détails : le taux d’engagement intègre-t-il une simple visite sur Google+ ou se limite-t-il aux actions concrètes (publication d’un statut, utilisation d’un bouton…) ?


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