Après s’être occupé des tablettes numériques, la Commission pour la rémunération de la copie privée va s’intéresser aux liseuses électroniques. Les appareils qui disposent de fonctionnalités multimédias risquent ainsi de voir leur prix augmenter en 2011.

Après avoir établir le mois dernier les nouveaux barèmes à appliquer sur les tablettes numériques, les systèmes de navigation par GPS et sur les autoradios, la Commission pour la rémunération de la copie privée devrait très bientôt se pencher sur le cas des liseuses électroniques, selon une information de PC Inpact. Et déterminer ensuite l’éligibilité des appareils électroniques à assujettir.

Si le principe d’une telle taxe est acté par la Commission, les liseuses électroniques disposant d’un mécanisme dédié à l’enregistrement et à la lecture d’œuvres fixées sur des phonogrammes intégrés verront logiquement leur prix augmenter sensiblement au cours des prochains mois. En fonction de la capacité de stockage, cette hausse peut se chiffrer en dizaines d’euros.

L’idée de prélever une taxe sur les liseuses électroniques survient au moment où le livre électronique devrait décoller ces prochaines années. Si en France, le livre électronique peine pour l’instant à convaincre les consommateurs, les analystes restent confiants. Le marché des ebooks, encore balbutiant, devrait connaître une croissance très forte dès l’an prochain.

Parmi les appareils qui pourraient être assujettis à cette taxe, citons le Sony Reader, le Samsung E60, le Kindle et le Kindle DX d’Amazon, le Fnacbook ou encore l’InLibroVeritas Opus, un lecteur de livres électroniques 100 % sans DRM et compatible avec Windows, Mac et Linux.


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