Un droit fondamental selon les uns. Une commodité essentielle selon les autres. L’amendement Bono et l’obligation de passer par un ordre préalable du juge avant de supprimer l’accès à Internet d’un abonné fait débat sur la nature de l’accès à Internet pour les concitoyens. Alors que l’opposition a défendu l’idée qu’Internet devait être un droit fondamental auquel seule l’autorité judiciaire peut porter atteinte, Christine Albanel avait défendu devant l’Assemblée Nationale le fait qu’Internet n’était pas un droit, mais une simple commodité. L’économie, ou plutôt la crise, semble donner raison aux premiers.

Réusnis lors du sommet TMT (Télécoms, Médias, Technologies) organisé par Reuters à Paris, les opérateurs télécoms ont tous témoigné du fait que la crise économique n’a pas eu d’impact sur le nombre des abonnements ADSL. Alors que les Français limitent leur consommation globale, la baisse du pouvoir d’achat n’a pas d’effet sur les abonnements à Internet, devenus indispensables pour les foyers.

« La dernière chose que les gens veulent, c’est de se passer de leur connexion internet« , a ainsi reconnu Frank Esser, le PDG de SFR. « Les gens ont besoin d’eau, d’électricité et d’internet haut débit. C’est une réalité, nous n’avons pas vu de détérioration du taux de résiliation« , a secondé Thomas Reynaud, directeur financier d’Iliad, la maison-mère de Free.

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