La RIAA a joué, et elle a perdu. C’est une affaire qui dure depuis trois ans. Le lobby de l’industrie du disque, dans le cadre de sa campagne de plaintes déposées à tout-va aux Etats-Unis, avait porté plainte contre une femme qu’elle accusait d’avoir partagé illégalement des chansons sur les réseaux P2P. Mais faute de preuves convaincantes, Tanya Andersen a été relaxée, et elle n’a pas laissé l’affaire s’arrêter là pour autant. Outre une plainte pour extorsion qu’elle espère transformer en class action au bénéfice de tous les internautes accusés à tort, la mère de famille de l’Oregon avait exigé que la RIAA la dédommage dans un premier temps de ses frais de justice.

Elle avait déjà obtenu gain de cause une première fois en mai dernier, mais la RIAA avait refusé de payer la note salée de 107.834 $, et fait appel. Finalement, le jugement définitif est tombé, et il confirme au centime près la somme que la RIAA doit verser à Tanya Andersen pour la dédommager des frais occassionnés par le procès qu’elle avait initiée à tort contre elle.

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