Suite aux récentes attaques de la RIAA contre les personnes mettant à disposition des fichiers musicaux sur Internet, certains producteurs et distributeurs s’élèvent contre la toute puissante association américaine et critique ses démarches…

En tête de la lutte, Dust Traxx, producteur et éditeur de 27 labels de musique techno et qui prétend être le premier distributeur de musique house pour l’année 2002. L’un des cadres de l’entreprise, Chuck Paugh, affirme que la RIAA « est trompeuse » quand elle dit représenter toute l’industrie musicale, ne représentant en fait qu’une partie de celle-ci.

Et c’est justement ce qui gêne les 175 artistes qui attaquent les méthodes de la RIAA. En effet, ils affirment que sur la liste des chansons illégalement partagées que présente la RIAA aux tribunaux, une partie ne leur appartient pas, rendant toute action en justice stérile : ils n’ont aucun droit sur une partie de ces œuvres !

De plus, Chuck Paugh dit également avoir parlé à plus de 20 autres éditeurs ; ceux-ci seraient tous d’accord pour dire qu’ils sont contre la campagne de procès agressive actuellement menée par RIAA. Ce dernier ajoute même que sa société n’est pas contre le partage de fichiers musicaux sur Internet et reste persuadé que les mélomanes resteront toujours fidèles à la qualité sonore irremplaçable d’un CD ou d’un Vinyle.

Il conclut enfin en notant le fait que les utilisateurs de P2P sont majoritairement des adolescents n’ayant pas de toute manière les moyens de se payer des CDs. Une fois devenus adultes avec des revenus, ils pourront alors se permettre d’acheter la musique qu’ils aiment.

Une vision peut être un peu optimiste actuellement, mais qui nous l’espérons, reflètera la réalité du P2P dans quelques années.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.