Le vendredi 26 janvier 2018, il était 3 heures du matin au Japon quand la plateforme d’échange de cryptomonnaies Coincheck a été l’objet d’un braquage. L’équivalent de plus de 500 millions de dollars, convertis dans la devise électronique du NEM, s’est envolé du site de cryptotrading.
Quelques jours plus tard, les voleurs de ce butin seraient déjà en train de tenter de revendre les sommes dérobées. La NEM Foundation, à l’origine de la cryptomonnaie concernée, est parvenue à retracer les pièces virtuelles volées.
Elles se trouvent sur un compte, dont le propriétaire tente désormais de revendre la monnaie sur différents marchés. « Ils essayent de les dépenser dans de multiples transactions. Nous tentons d’établir un contact avec ces transactions », a déclaré Jeff McDonald, le vice-président de la NEM Foundation. Il a ajouté qu’il n’était pas encore possible de déterminer le montant des pièces volées qui ont déjà été dépensées.
5% de l’offre existante en NEM
« Quand les gens cherchent à blanchir ce type de fonds, ils les convertissent parfois dans de plus petites transactions, car celles-ci sont moins susceptibles de déclencher des procédures de lutte contre le blanchiment d’argent », fait observer Tom Robinson, le cofondateur d’Elliptic, une entreprise londonienne spécialisée dans la sécurité des cryptomonnaies.
Selon le site CoinMarketCap, la somme dérobée représente environ 5 % de l’offre totale existant en NEM, qui tourne autour du dixième rang mondial des cryptomonnaies. C’est pour cette raison que Jeff McDonald estime également que les braqueurs ne pourront pas revendre cette somme en un seul bloc, puisque « le marché ne peut tout simplement pas en absorber autant ».
« Le marché ne peut pas en absorber autant »
Si les voleurs parviennent à déplacer les sommes dérobées, ils pourraient tenter de les échanger contre une autre cryptomonnaie avant de transférer les sommes dans une monnaie « traditionnelle » ; ce procédé rendrait alors les fonds volés plus difficiles à tracer.
« On peut présumer qu’ils vont s’en sortir avec une partie de l’argent », a conclu Jeff McDonald.
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