Ce devait être le jour de gloire de l’Inde. Malheureusement, il semble que la tentative d’alunissage de Vikram (l’atterrisseur) et Pragyan (l’astromobile) se soit soldée par un échec. En tout cas, l’organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) a annoncé dans la nuit du 6 au 7 septembre avoir perdu la communication avec les deux engins qui étaient en train de descendre vers le satellite.
« La descente de l’atterrisseur Vikram se déroulait comme prévu et des indicateurs normaux ont été observés jusqu’à une altitude de 2,1 kilomètres », a fait savoir le centre de contrôle de mission. « Par la suite, les communications entre l’atterrisseur et les stations au sol ont été interrompues ». Quant à la sonde restée en orbite autour de la Lune, elle est toujours opérationnelle, aux dernières nouvelles.
Analyse de la situation
Tout espoir n’est certes pas perdu : l’ISRO a fait savoir que les « données sont en cours d’analyse » et il est encore possible que le contact soit rétabli entre la Terre et Vikram, à supposer que l’engin ait pu se poser en douceur. Le Premier ministre indien Narendra Modi, qui s’était déplacé jusqu’au centre des opérations, a fait une déclaration et a félicité les scientifiques indiens, quelle que soit l’issue.
Aujourd’hui, seuls trois pays dans le monde ont réussi un alunissage : la Russie en 1966 avec Luna 9 (du temps de l’URSS), les États-Unis quelques mois plus tard avec Surveyor 1, et la Chine en 2012 avec Yutu. Cette année, l’agence spatiale israélienne a tenté sa chance avec l’atterrisseur Beresheet, mais celui-ci s’est abîmé à la surface de la Lune. Une autre tentative pourrait survenir dans les mois à venir.
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