Le constructeur déploie progressivement sa technologie de pilotage par intelligence artificielle, et fait tester actuellement de nouvelles fonctionnalités à certains des propriétaires de la Tesla Model S.

Il suffit d’une simple mise à jour logicielle à distance, pour ceux qui ont la chance de posséder une Tesla Model S, et de faire partie des quelques bêta-testeurs invités à tester la nouvelle fonctionnalité « Autopilote » mise au point par la firme d’Elon Musk. Autoblog rapporte que Tesla teste actuellement un mode d’autopilotage encore sommaire, qui ajoute certaines fonctionnalités que l’on trouve déjà chez d’autres constructeurs, mais qui pourraient rapidement progresser au gré des mises à jour successives.

Ainsi les conducteurs peuvent désormais demander à leur Tesla Model S de rester automatiquement dans une file, y compris dans les virages. La voiture tourne alors seule le volant, respecte la vitesse maximale indiquée par les panneaux de signalisation, et active le freinage en cas de besoin, soit en urgence si la situation l’exige, soit de façon très souple jusqu’à l’arrêt, si par exemple une voiture est à l’arrêt devant. Il est aussi possible de demander à la voiture de doubler un véhicule, ce qui doit être fait en activant manuellement le clignotant (pour des questions essentiellement réglementaires, le conducteur devant être en cas d’accident le responsable pénal du fait qu’il a pris la décision de doubler).

Les fonctions d’auto-pilotage de Tesla avaient été présentées fin 2014. Elles utilisent une caméra à l’avant, un radar, et un capteur à ultra-sons à 360 degrés, pour surveiller l’environnement. 

Tesla choisit ainsi de déployer très progressivement sa technologie de conduite autonome par l’intelligence artificielle, alors que de futurs concurrents comme Google, Apple ou Uber travaillent au lancement de voitures qui seront intégralement autonomes dès leur commercialisation, prévue d’ici cinq ans au plus tard.

S’il se confirme que ces voitures conduites par une IA sont plus sécurisantes que les voitures conduites par des humains, la question se posera alors d’une éventuelle interdiction de conduire des voitures à la main.

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