Le vaisseau Starliner de Boeing a rencontré deux autres fuites d’hélium durant son vol, en plus de celle déjà détectée avant le décollage. La capsule est néanmoins parvenue à s’amarrer à bord de la Station spatiale internationale.

Le vaisseau Starliner a bien amarré à bord de la station spatiale internationale (ISS) le 6 juin avec deux astronautes à son bord, après une décennie de préparation. Après plusieurs reports de décollage ces dernières semaines, le véhicule construit par Boeing a rencontré quelques soucis supplémentaires durant son vol.

La NASA a en effet annoncé le 6 juin dans un message sur X (ex-Twitter) la détection de deux fuites d’hélium supplémentaires sur le véhicule. Une première fuite d’hélium avait déjà été découverte avant le lancement — son degré de risque avait toutefois été jugé acceptable.

« Les équipes ont identifié trois fuites d’hélium sur le vaisseau spatial. L’une d’entre elles avait été discutée avant le vol […]. Les deux autres sont nouvelles depuis que le vaisseau spatial est arrivé en orbite. Deux des vannes d’hélium affectées ont été fermées et le vaisseau spatial reste stable », explique l’agence spatiale américaine.

Le décollage de Starliner. // Source : YouTube / Everyday Astronaut
Le décollage de Starliner. // Source : YouTube / Everyday Astronaut

L’espoir de missions régulières vers la Station spatiale internationale

Alors que les astronautes Butch Willmore et Suni Williams allaient se coucher pour la nuit, le contrôle de mission les a informés qu’ils devaient fermer deux vannes en raison de ces fuites d’hélium. Les contrôleurs ont ensuite guidé l’équipage pour sécuriser le vol

Boeing joue gros dans cette mission : le géant de l’aéronautique doit pouvoir rivaliser avec la capsule Crew Dragon de SpaceX et donc élargir les options des États-Unis pour transporter des astronautes vers l’ISS. Si le vol se déroule sans accroc, l’entreprise pourra commencer des missions régulières de transport vers l’ISS.

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