Disney+ vient d’annoncer qu’il n’arriverait pas le 24 mars 2020 comme prévu. Le lancement est reporté au mardi 7 avril, à la demande du gouvernement. Dans d’autres pays d’Europe, le lancement est maintenu.

Disney+ vient d’annoncer officiellement que son lancement n’aura pas lieu le 24 mars 2020 : le gouvernement lui a demandé de repousser son arrivée de deux semaines.

La plateforme de vidéo à la demande par abonnement sera lancée seulement mardi 7 avril 2020 en France, pour éviter une saturation des réseaux.

«  Encore un peu de patience pour nos fans français, notre service de streaming Disney+ arrive bientôt… mais à la demande du gouvernement français, nous avons convenu de reporter le lancement jusqu’au mardi 7 avril 2020 », a écrit l’entreprise sur son compte Twitter officiel.

Un report de Disney+ en France, mais pas dans toute l’Europe

Dans un communiqué officiel, Kevin Mayer, président en charge des relations clients, a précisé que dans d’autres pays d’Europe, le lancement serait maintenu, mais surveillé de très près : « En prévision d’une forte demande pour Disney+, nous mettons en place de manière proactive des mesures pour réduire l’utilisation globale de la bande passante d’au moins 25 % dans les pays lançant Disney+ le 24 mars. »

Au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne et en Italie, l’arrivée de Disney+ est toujours prévue pour le mardi 24 mars, comme on peut le voir sur les comptes Twitter officiels respectifs de ces zones géographiques.

Disney explique se plier aux demandes de Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, pour « soutenir l’effort collectif pour le bon fonctionnement des infrastructures haut débit ». Celui-ci avait déjà demandé à Netflix et YouTube de modifier leur définition par défaut ; les deux multinationales ont accepté pendant 30 jours.

Des risques de saturation trop importants

Depuis quelques jours, les rumeurs allaient bon train sur un possible report de l’arrivée de Disney+ en France. Les Français et Françaises sont confinés chez eux depuis mardi 17 mars 2020 à cause de la pandémie de coronavirus : cela mène à plus de connexions à Internet, notamment pour le télétravail aussi pour se divertir sur les plateformes de streaming vidéo.

Or, la vidéo représente une part très importante de la bande passante sur le net, ce qui pousse certains observateurs à s’inquiéter de risques de saturation.

Dans un article des Echos du 19 mars 2020, un proche du gouvernement expliquait avoir « demandé [à Disney] d’ajuster leur arrivée sur le marché », tandis que le patron d’Orange, Stéphane Richard, avait carrément demandé un « report de quelques semaines » de l’offre de SVOD.

Source : Montage Numerama

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