Les longs et impitoyables combats de boss, les schémas chaotiques et la carte labyrinthique ne font pas de Hollow Knight: Silksong votre ami. Plus ardu que son prédécesseur, le jeu a même incité des joueurs et des joueuses à recourir à des mods pour adoucir l’expérience. Un premier patch a même été déployé par le studio Team Cherry afin de simplifier (un peu) la vie de celles et ceux souhaitant une aventure moins exigeante.
Peu bavards depuis la sortie de leur titre, les développeurs australiens se sont enfin exprimés sur la difficulté de Silksong, à l’occasion de l’exposition Game Worlds actuellement présentée au musée ACMI de Melbourne.
Dans l’ouvrage qui accompagne un segment consacré au jeu, Ari Gibson, artiste et co-développeur chez Team Cherry, revient sur ce point. Dans un passage du livre, relayé par le site Dexterto le 18 septembre, il déclare que, dans la mesure où « Hornet est plus rapide et plus habile que le Chevalier », alors « même l’ennemi de base devait être plus compliqué, plus intelligent. »
Mourir vite ou grandir lentement
« Hornet est conçue à partir des mêmes mouvements que dans le premier jeu. Elle utilise les mêmes capacités de base : foncer et sauter, avec en plus la possibilité d’esquiver et de vous bloquer. Contrairement aux ennemis du Chevalier, ceux de Hornet doivent donc avoir plus de moyens de l’attraper lorsqu’elle tente de s’éloigner », abonde son confrère William Pellen.
Ainsi, plutôt que de réduire les pouvoirs du personnage principal, les développeurs ont décidé de renforcer ceux des ennemis.
Pour Team Cherry, l’essentiel est d’inciter les joueuses et les joueurs à sortir du chemin balisé. À l’image d’Elden Ring, célèbre pour sa difficulté, Silksong peut être parcouru en ligne droite jusqu’à son dénouement ou au contraire, peut inviter à l’égarement (et surtout à la fuite). Les moments de grande difficulté sont aussi à voir comme des incitations à aller voir ailleurs dans le royaume de Pharloom.
« Les joueuses et les joueurs ont des moyens d’atténuer la difficulté via l’exploration, l’apprentissage ou en contournant carrément un défi, plutôt que de se retrouver bloqués », explique Ari Gibson. Nul doute que chacun finira par comprendre la leçon, et par transpirer pour y arriver.
Points forts
- Artistiquement, c’est de l’orfèvrerie
- La taille de la carte est IMMENSE
- Gameplay grisant
Points faibles
- Un équilibre douteux
- Le placement de certains checkpoints
- Tout est payant
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