L’horizon se dégage pour Spotify. Après avoir signé un premier accord avec Sony BMG le mois dernier, le service d’écoute de musique en ligne a conclu un partenariat avec EMI, selon une information de l’un des blogs d’All Things Digital. Spotify, qui cherche à se lancer sur le marché américain depuis deux ans, doit encore convaincre les deux grands autres labels de musique, Universal et Warner.
Après Sony BMG et EMI, la prochaine major à franchir le pas pourrait bien être Warner. Son directeur exécutif, Edgar Bronfman Jr, a en effet montré un certain intérêt au modèle économique utilisé par Spotify, à l’occasion de la présentation des derniers chiffres de son groupe. Or, le même Edgar Bronfman Jr avait pourtant été très critique en 2010 envers ces nouveaux services.
« La stratégie qui consiste à proposer toute la musique que vous voulez gratuitement, et ensuite peut-être vous faire migrer vers un tarif premium en agitant quelques clochettes n’est pas le genre d’approche commerciale que nous allons soutenir à l’avenir » avait-il février en mai dernier. En conséquence, Warner avait retiré son catalogue de plusieurs services, comme Jiwa.
Le volte-face d’Edgar Bronfman Jr ne s’est pas fait au hasard. Les concessions proposées par Spotify ont certainement amené le directeur de Warner Music à reconsidérer sa position. Les efforts consentis par le service suédois seraient essentiellement de deux ordres : l’augmentation du montant des sommes d’agent versées aux majors et l’arrivée de restrictions plus importantes pour l’offre gratuite, pour inciter les internautes à privilégier un abonnement payant.
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