Dans Parasyte : The Grey, Jeon So-nee interprète une jeune femme, Sun-in, qui doit coexister avec un parasite extraterrestre. Mais elle n’est pas la seule et, très vite, l’humanité va devoir lutter pour sa survie. La série est une adaptation libre du manga de SF culte.

L’humanité va-t-elle survivre à l’« infestation » ? C’est tout l’enjeu de Parasyte : The Grey, la nouvelle série coréenne de science-fiction ajoutée par Netflix ce vendredi 5 avril. Jeong Sun-in (interprétée par Jeon So-nee) va être l’une des premières infectées, puis cela va se propager : ces parasites semblent avoir besoin d’hôtes humains et chercher à prendre le dessus en provoquant des dégâts sur leur route. Ils changent par ailleurs la biologie de l’hôte : à l’image d’une plante carnivore, ils s’ouvrent depuis la tête, en dévoilant des crocs et des tentacules. Oui, il faut l’estomac bien accroché.

Le manga japonais Parasyte revisité

L’histoire de Parayste : The Grey est issue du manga japonais Parasyte, signé de Hitoshi Iwaaki. Sa publication a commencé au Japon en 1988, et s’est achevée en 1994. En France, les éditions Glénat l’ont traduit et compilé en 2004. Parasyte est un manga de SF bien installé et acclamé, qui a même un statut d’institution chez les fans — sa qualité lui a valu 25 millions d’exemplaires vendus dans le monde.

Une adaptation en série animée a été réalisée en 2014. Disponible sur Netflix et produite par le studio Madhouse, Parasyte : The Maxim se découpe en 24 épisodes. Il y a aussi un film japonais en live-action, découpé en deux parties.

Les parasites dans Parasyte. // Source : Netflix
Les parasites dans Parasyte. // Source : Netflix

La nouvelle version coréenne, en prises de vue réelles, Parayste : The Grey, déplace l’action en Corée, à Séoul. La série est une adaptation libre, qui ne fait pas suite à l’animé. À la production, on trouve Yeon Sang-ho, le créateur du k-drama acclamé Hellbound, et le réalisateur de Dernier train pour Busan — célèbre film coréen de zombies. En clair : à la création de la série, l’équipe est franchement solide. À plus forte raison, ils ont aussi reçu la bénédiction de Hitoshi Iwaaki, y compris sur leurs changements narratifs.

Même si l’adaptation s’écartera en partie du manga, on y retrouvera ses thèmes philosophiques, dont la solitude et la coexistence. Car au moment où Sun-in est parasitée, elle est terriblement seule : l’arrivée du parasite, avec lequel elle doit apprendre à vivre, va bouleverser très profondément son rapport à sa propre existence — psychique, corporelle.

Le personnage de Su-in dans Parasyte : The Grey. // Source : Netflix
Le personnage de Su-in dans Parasyte : The Grey. // Source : Netflix

Il faudra s’attendre aussi à de l’action et des combats empreints d’arts martiaux. Car, en face de cette espèce extraterrestre étrange, un groupe humain armé — les gris — s’emploie à traquet et tuer les parasites (et leurs hôtes).

Parasyte : The Grey est découpée en 6 épisodes (ce qui rejoint les très rares séries coréennes courtes, comme My Name, par exemple). Il n’y a aucune information sur une potentielle saison 2.

Source : Montage Numerama

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