Le juge Alex Kozinski a fait les bonnes feuilles des journaux américains la semaine dernière lorsqu’il a été démontré qu’il conservait sur son disque dur certaines images et vidéos à caractère sexuel, et qu’il en partageait même avec ses collègues ou amis à travers des e-mails ou un serveur personnel. Le scandale qui secoue l’Amérique puritaine a éclaté alors que le très sérieux juge, âgé de 57 ans, préside un procès de vente de vidéos pornographiques fétichistes et zoophiles.

Très réputé et candidat probable à la Cour Suprême, le juge de la 9ème cour fédéral qui avait été nommé par Ronald Reagan a expliqué qu’il s’agissait uniquement d’images humoristiques qu’il recevait comme tout un chacun sur ses mails, et qu’il renvoyait à ses amis pour s’amuser. Rien de terriblement graveleux, mais suffisant pour choquer dans les chaumières et provoquer une chasse aux sorcières.

Certains internautes sont allés fouiller dans les archives du site personnel du juge, et ont découvert que non seulement le juge partageait des images sexuelles humoristiques, mais qu’en plus il avait également des fichiers MP3 d’artistes américains célèbres comme Johnny Cash, Bob Dylan et Weird Al Yankovic.

En bref, ils ont découvert que le juge Kozinski était un homme comme les autres, qui aime rire, regarder les jolis femmes et partager des chansons avec ses amis.

Sauf que le juge, très attaché au premier amendement et à la liberté d’expression, est aussi très attaché au droit d’auteur. Il a notamment jugé par le passé que le fait de faciliter les violations de droit d’auteur était une contrefaçon en soit.

Où l’on voit qu’entre la dureté du droit et la réalité sociale, un monde se creuse.

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