Lors de son discours au Zénith, le président de l’UDF et candidat à l’élection présidentielle est revenu sur le vote de la loi DADVSI et légèrement précisé ses positions jusque là très diplomatiques. Se prononçant pour la règle de l’unanimité dans l’Europe communataire sur les questions de culture, François Bayrou a d’abord considéré que « nous avons à traiter deux questions difficiles, la première étant celle des droits d’auteur sur Internet, grande question industrielle, grande question culturelle et grande question de liberté, car », dit-il, « s’il n’y a plus de droit de l’auteur sur son œuvre sur Internet, il n’y aura plus de créations ». Dans les rangées aux 6000 personnes présentes dans la salle, dont une grande partie de jeunes et d’étudiants, les esclamations Bayrou Président ! jusque là électriques se sont éteintes pour laisser place aux murmures de déception. « C’est pourquoi nous avons pensé, pendant le difficile débat sur les droits d’auteur et les droits voisins sur Internet auquel nous avons participé, que la licence globale n’était pas la bonne réponse », a rappelé le candidat du centre, qui avait cependant voté contre la loi.

Mais où donc est la disparition du droit d’auteur dans la mise en place d’une licence globale ? Le projet porté par des députés de diverses formations (y compris UMP) n’avait rien d’aussi caricatural.

« En même temps, on ne peut pas laisser menacer le logiciel libre, par exemple, par des mesures de contrôle qui permettraient à certains très grands groupes de prendre le contrôle de toute la chaîne de l’enregistrement jusqu’à la lecture et l’écoute », a-t-il finalement ajouté en pensant aux DRM.

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