Mise à jour : le président des États-Unis a confirmé que le pays allait sortir des accords de Paris. Ces accords conclus en 2015 sont considérés comme le plus grand pas fait par les nations du monde entier pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger l’environnement à long terme. Donald Trump, ami des lobbys pétrolier et entouré de climatosceptiques, a estimé qu’ils étaient contre les intérêts des Américains.
Barack Obama, qui avait signé ces accords, a affirmé que Trump venait de rejeter l’avenir.
Article original : Donald Trump devrait bientôt faire connaître sa décision à l’égard de l’accord de Paris sur le climat. Après avoir alimenté le suspense à coup de tweets sur son compte officiel — où il y a d’ailleurs inventé un étrange mot, covfefe — le Président américain serait sur le point d’annoncer que les États-Unis vont se retirer du texte conclu en décembre 2015 et entré en vigueur en 2016, avance le New York Times.
Les modalités du retrait de l’accord devraient être établies par une équipe réduite, dont pourrait faire partie Scott Pruitt, qui dirige depuis 2016 l’Agence de protection de l’environnement (EPA) et est connu pour son climatoscepticisme.
Un choix symbolique
S’il est confirmé, le choix de quitter l’accord de Paris serait éminemment symbolique, ne serait-ce qu’à l’égard de l’héritage laissé par le prédécesseur de Donald Trump, Barack Obama, en matière de politique climatique. Le président républicain enverrait également un signal fort au reste du globe avec cette décision : celui que les États-Unis n’auraient pas l’intention d’accorder la priorité aux changements climatiques — et donc à la préservation de l’Humanité — dans les années à venir.
Pour rappel, les deux seuls autres pays qui n’ont pas apporté leur soutien au texte sont le Nicaragua et la Syrie. Une lettre signée par vingt-deux sénateurs républicains, dont Mitch McConnell (sénateur du Kentucky), appelant à un retrait clair des États-Unis, pourrait jouer un rôle dans la décision finale du président des États-Unis.
Le choix de Donald Trump pourrait finalement déjouer les pronostics d’Elon Musk, qui se disait il y encore quelques jours « prudemment optimiste » à la suite d’une discussion avec le président américain sur l’accord de Paris.
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