Principal réseau social chez les jeunes, Facebook doit également composer avec l’arrivée massive de mineurs sur le site communautaire. Or, pour rassurer les parents et s’assurer que les enfants de plus de 13 ans profiteront de Facebook sans risque, les responsables ont annoncé ce week-end la mise en place d’un conseil consultatif de sécurité, afin de répondre à certaines problématiques.

Même si Facebook interdit l’utilisation de son réseau social aux mineurs de moins de 13 ans, il est évidemment très simple d’outrepasser le contrôle de l’âge lors de l’inscription au site. Conscient que l’autorité parentale n’est pas toujours au fait des menaces auxquelles peut faire face un jeune enfant, Facebook a décidé de mettre en place un conseil consultatif de sécurité afin de pallier autant que possible au laxisme de certains parents.

Sur le blog officiel du site communautaire, Richard Allan explique que 5 organismes ont d’ores et déjà accepté de collaborer : Childnet International, The Family Online Safety Institute, Common Sense Media, ConnectSafely and WiredSafety. Ces groupes, agissant à la fois en Amérique du Nord et en Europe, seront régulièrement consultées afin de traiter le plus efficacement possible certaines problématiques de sécurité.

Parmi les premières tâches de ce conseil, nous retrouvons la refonte du centre d’aide et de sécurité de Facebook. Une décision qui peut surprendre, car on n’imagine mal les jeunes se précipiter sur le centre d’aide et de sécurité pour y lire les précieux conseils prodigués par Facebook. À nos yeux, la réécriture de cette foire aux questions n’est pas l’élément le plus urgent à traiter.

Quoiqu’il en soit, « la formation de ce conseil pour répondre précisément aux questions de sécurité est une décision positive, innovante et un pas notable vers une plus grande collaboration avec ces différents organismes, afin de créer un environnement sûr. Nous sommes donc ravis que des groupes aussi respectés et de confiance aient accepté de se joindre à nous dans cet effort » a déclaré Elliot Schrange, le vice-président de Facebook.

Cette annonce fait suite aux fermetures massives de comptes décidées par Facebook et MySpace, en s’appuyant sur appuyant sur la loi de l’Electronic Security and Targeting of Online Predators Act (e-STOP) pour empêcher les délinquants sexuels avérés de se rendre sur des réseaux sociaux.

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