Ainsi pourrait être la devise du BSA (Business Software Alliance), consortium luttant dans la prévention et la « répression » du piratage au sein des entreprises. Répression qui serait aux dires de certains, à outrance, et suivant une logique absurde. La politique de cette association est-elle vraiment légitime ?

Regroupant les ténors du monde informatique et logiciel, le BSA est formé par Microsoft, Adobe et quelques autres grands éditeurs. Le but avoué étant de faire de la prévention auprès des entreprises, le BSA édite régulièrement des brochures sur les risques encourus face à l’utilisation de logiciels et outils piratés.

Le « RetSpan des entreprises » serait aussi un véritable outil de pression auprès de ces dernières : menaces de plaintes, mises-en-gardes répétées et même des cas où l’entreprise doit prouver son innocence, le palmarès en dit long. Pour autant, le BSA dément être le tortionnaire des comptables et des responsables informatiques aisni qu’on le prétend : en effet, certaines entreprises donneraient le bâton pour se faire battre, dans la mesure ou elles ne répondent pas aux emails de l’intéressé.

Mark Floisand, responsable de la section Grande-Bretagne de la BSA, a déclaré dans une interview accordé à VNUnet :

« Nous sommes plus connu pour la répression que nous réalisons, mais ce n’est réellement que le tiers de ce que nous faisons. Le reste du temps est consacré à la prévention envers les entreprises quant aux bonnes pratiques, et à l’aide que nous leur donnons pour qu’elles sachent si elles sont dans la légalité. Le reste de nos activités visent à faire pression à un niveau gouvernemental« 

Lire l’interview de Mark Floisand, responable Grande-Bretagne pour la BSA (en anglais)


Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.