En chasse contre les gaspillages, le député UMP Lionel Tardy a mitraillé le gouvernement de questions exigeant un bilan des différentes opérations menées par l'Etat pour le développement et l'utilisation publique des outils numériques.

Il n'épargne ni les projets initiés par la droite, ni ceux voulus par la gauche. Connu pour être le trouble-fête de l'UMP pour tout ce qui touche à Internet et ses tentatives de régulation par la loi, le député Lionel Tardy a livré au gouvernement une nouvelle salve de questions dont il a le secret. Cette fois, l'élu de Haute-Savoie s'attaque en filigrane aux multiples opérations de communication lancées par les gouvernements successifs autour du numérique, et à leur rapport coût/efficacité.

Lionel Tardy interroge ainsi tour à tour une série de ministères avec toujours la même formulation, adaptée à chacun. Par exemple :

Lionel Tardy interroge Mme la secrétaire d'État, auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du numérique, sur le programme « Internet sans crainte » visant à sensibiliser à la protection des mineurs sur internet, piloté par la Délégation aux usages de l'internet (DIU). Il souhaite connaître le bilan qu'elle tire de ce programme depuis la date de sa création, compte tenu des objectifs fixés initialement, ainsi que le nombre de visiteurs uniques mensuels du site correspondant (www.internetsanscrainte.fr).

Nous avons ainsi référencé des questions envoyées le 2 septembre 2014 pour :

  • Internet Sans Crainte (portail d'information pour "donner aux jeunes la maîtrise de leur vie numérique") ;
  • NetPublic (portail d'accompagnement pour l'accès de tous à Internet, notamment au travers des espaces publics numériques)  ;
  • Metiers.internet.gouv.fr (portail d'information sur les métiers et les formations disponibles dans le secteur de l'Internet) ;
  • NetEmploi (plateforme d'accompagnement à la recherche d'emplois sur Internet) ;
  • Le programme Solidarités Numériques (association visant à lutter contre la fracture numérique, dont l'Etat est membre à travers la Délégation aux usages de l'internet) ;
  • ProximaMobile (plateforme de référencement d'applications mobiles de services aux citoyens) ;
  • Ordi 2.0 (programme de collecte, de rénovation et de redistribution d'équipements informatiques, dans le cadre d'une économie sociale et solidaire).

Autant d'initiatives louables dans leurs fondements, mais qui demandent une évaluation précise des coûts et des bénéfices au moment où l'Etat cherche à réduire le déficit public par des économies.

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