Chefs d'entreprises et directeurs d'administrations, ne cherchez plus de "community manager" pour votre organisation. Désormais, le vocabulaire officiel demande d'utiliser l'expression "animateur de communauté". Saura-t-elle s'imposer ? 

Régulièrement, la Commission générale de terminologie et de néologie, placée sous la responsabilité du Premier ministre, repère les termes anglophones utilisés dans le langage commun, et leur propose une équivalence francophone. L'administration est censée alors respecter le langage officiellement admis.

Les résultats ne sont pas toujours très heureux, comme lorsqu'elle suggère de remplacer le "hashtag" par "mot-dièse". D'autres au contraire font l'objet d'une acceptation assez large. Il en est ainsi par exemple de la "liseuse de livres numériques", qui fait relativement consensus (même si l'on dit plus volontiers "livres électroniques", qui est aussi accepté par la commission). 

Dans quelle catégorie devra-t-on ranger "l'animateur de communauté" ? Dans un avis rendu public au Journal Officiel du 8 septembre 2013, la Commission générale de terminologie et de néologie a demandé à ce que le terme "community manager" soit remplacé par celui de "animateur de communauté", défini comme la "personne chargée de développer la présence sur la toile d’une organisation publique ou privée en  fidélisant un groupe d’internautes et en animant ses échanges dans des réseaux sociaux, des médias en  ligne ou des forums".

La commission précise qu'il est aussi admis d'utiliser les termes "gestionnaire de communauté" et "gestionnaire de communauté en ligne".

Mais même pour les anglophones, le terme "community manager" tend à devenir has-been, remplacé par des expressions plus précises encore comme "social media manager".

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