La police australienne a interpellé cette semaine un autre membre présumé du collectif de hackers LulzSec, qui a beaucoup fait parler de lui en 2011. Inculpé, il sera jugé le 15 mai. Cependant, d'aucuns affirment que la prise faite par les forces de l'ordre est dérisoire : il ne s'agirait que d'un internaute ayant participé à quelques attaques DDOS. Des faits moins graves que ceux qui lui sont reprochés actuellement.

Très actif en 2011, le groupe de hackers LulzSec a été neutralisé dans les mois qui ont suivi. Plusieurs de ses membres ont été arrêtés en Amérique du Nord et en Europe, et certains ont d'ores et déjà été condamnés. Deux ans après les faits, les interpellations dans le cadre de l'enquête continuent pourtant : en Australie, la police a en effet arrêté un autre membre présumé du collectif.

L'homme, qui occuperait un poste important au sein d'une entreprise informatique de premier plan, risque jusqu'à douze ans de prison. Il a été inculpé pour intrusion frauduleuse dans un système informatique protégé et modification illicite de données à des fins criminelles. Selon les premiers éléments à disposition, le suspect aurait profité de sa position dans sa firme pour accéder à des informations sensibles.

Comme le note Gizmodo, des comptes Twitter appartenant au mouvement Anonymous ont minoré le rôle et l'importance de cet individu dans les activités de LulzSec. Selon AuAnon, il ne s'agirait en réalité que d'un pauvre bougre qui a participé occasionnellement à des attaques par déni de service distribuées (DDOS). Autrement, ce serait un petit poisson, et non un membre à part entière du collectif.

Libéré sous caution, il sera jugé le 15 mai.

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