Ces dernières semaines, nous avons longuement évoqué les nouvelles mesures techniques de protection envisagées par les sociétés éditrices de jeux vidéo pour combattre le piratage des jeux vidéo sur PC. Nous avons ainsi mis en lumière le fameux « DRM de connexion » mis en place par Ubisoft sur certains de ses titres, comme Assassin’s Creed 2, en misant sur une vérification côté serveur. Mais la société française n’est pas la seule à suivre cette voie.

Nous avions alors considéré qu’un tel dispositif fragilisait en réalité tout le système, en obligeant les joueurs à être systématiquement connectés à Internet et à s’identifier via un serveur d’authentification. Comme nous l’expliquions alors (et c’est ce qui est arrivé), il suffit d’une panne ou d’une attaque informatique pour bloquer tout le système. Les protestations des joueurs ont finalement poussé Ubisoft à dédommager les joueurs, au lieu de repenser son système.

Mais une fois n’est pas coutume, nous avons souri à la lecture du DRM imaginé par Blizzard pour protéger son faux jeu pour téléphone mobile, Queen’s Quest. Nous avons souri, car cette mesure technique de protection n’existe tout simplement pas. Tout comme le reste de la page web, conçue pour célébrer le 1er avril. Voici la description totalement farfelue du DRM :

  • utilisez le disque de protection anti-piratage Spin-A-Spacer sur votre smart phone ;*
  • alignez correctement les visages pour révéler le code correct ;
  • référez-vous à votre manuel de jeu et rendez-vous à la page appropriée ;
  • chaussez vos lunettes 3D lenticulaires pour décoder le texte en marge et décoder la phrase mot de passe ;
  • saisissez la phrase mot de passe dans le champ idoine ;
  • dites  » OK  » à voix haute et audible dans le microphone de votre appareil ;
  • faites-vous plaisir ! (Attention, il est possible que vous ayez à appeler un numéro vert pour confirmer votre identification).

*Attention : les utilisateurs d’iPhone devront connecter un clavier externe pour utiliser l’application.

Rappelons qu’à cette occasion, nous avons ouvert un fil de discussion pour que vous partagiez avec nous tous les poissons d’avril que vous avez déniché sur le web. Une mission d’autant plus délicate car les sites d’actualité et les grandes entreprises des TIC se sont parfois prêtés au jeu des vraies-fausses annonces !


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