La guerre fait rage partout en Ukraine depuis que la Russie a lancé son invasion du pays dans la nuit du 23 au 24 février 2022. Les affrontements ne sont plus cantonnés à la ligne de front, qui était fixée depuis 2014 autour des régions séparatistes du Donbass. Les armes parlent jusqu’à Kiev, où les combats s’intensifient ce 25 février. Plusieurs villes ont déjà été capturées, et des missiles balistiques ont bombardé des infrastructures jusqu’à la frontière polonaise, à l’ouest du pays.
La population particulièrement vulnérable
Sans surprise, les civils sont en première ligne dans ce conflit de haute intensité. Le bilan est encore flou, mais plusieurs éléments accessibles en sources ouvertes montrent déjà plusieurs Ukrainiens non combattants tués dans des bombardements, de Ouman à Ugledar.
« Il y a eu un déplacement significatif à l’intérieur du pays. Il semble que 100 000 personnes se soient déplacées à l’intérieur des frontières, fuyant la violence pour la sécurité. Et il y a eu des mouvements vers et à travers les frontières extérieures [de l’Ukraine] », a déclaré Matthew Saltmarsh, un porte-parole de l’agence de l’Onu qui s’occupe des réfugiés à CNN le 24 février 2022.
Les images de l’exode ukrainien
Des images, tournées par des journalistes ou directement par les réfugiés, témoignent de cet exode. Partout dans le pays, des civils fuient les combats et les bombardements vers l’ouest du pays. Kharkiv, une des plus grosses villes de l’est du pays, est assiégée par les troupes russes depuis le 24 février.
Les images trouvées sur la carte Snapchat (qui permet de consulter les publications d’utilisateurs sur place) par Cyberguerre montrent des files d’attentes devant les magasins ou les distributeurs de billets, des personnes réfugiés dans des abris, et surtout ce qui semble être des gares bondées depuis ce matin. Pour s’abriter des bombardements, ou pour quitter la région
Des réfugiés qui quittent la capitale
Une fuite également observable à Kiev. Et pour cause, la capitale a été touchée plusieurs fois le 24 février, et de nouveau dans la nuit jusqu’au 25 février. De nombreux journalistes ont recensé des embouteillages monstres dans toutes les sorties Est de la capitale dès le début de l’invasion.
Ce que, là encore, Cyberguerre a pu observer sur la SnapMap avec des files interminables de voitures sur les axes principaux de Kiev.
Toute la journée du 24 février, on continuait de trouver ces mêmes files de voitures quasiment à l’arrêt.
Ces embouteillages sont d’ailleurs visibles avec le filtre trafic de Google Maps, qui permet de montrer l’engorgement des routes en temps réel. Le matin du 25 février, une partie des axes routiers sont encore complètement bouchés et on continue de retrouver ces images de civils qui fuient la guerre.
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