Anthony Levandowski est un homme connu dans le monde de la tech. Il est l’ingénieur au cœur du procès qui oppose Uber et Waymo, la division de voitures autonomes d’Alphabet (maison-mère de Google), sur fond d’accusations de vols de secrets commerciaux. Alors que cela fait deux ans que les entreprises s’affrontent, Levandowski vient d’être inculpé au pénal pour 33 chefs d’accusation, mardi 27 août 2019.
Il risque 10 ans de prison s’il est condamné, et de devoir payer une amende de 250 000 dollars par secret potentiellement volé. Il a plaidé non coupable.
Des accusations de vol de technologies
Que s’est-il passé pour en arriver là ? L’histoire a débuté lorsqu’Anthony Levandowski, chef de la division de voitures autonomes chez Waymo (filiale d’Alphabet, la maison-mère de Google), a quitté l’entreprise en janvier 2016 pour, officiellement, monter sa propre startup dans la même branche. Or six mois plus tard, Uber a racheté cette startup.
Google a ensuite déposé une plainte en justice contre Uber le jeudi 23 février 2017, soupçonnant Uber d’avoir manigancé avec Anthony Levandowski pour récupérer des informations et technologies de voitures autonomes développées chez Google. L’ingénieur est notamment accusé d’avoir « téléchargé plus de 14 000 fichiers de design extrêmement confidentiels sur les différents systèmes hardware de Waymo, y compris des designs du LiDAR [un système de détection par laser, ndlr] de Waymo.»
Uber a renvoyé Levandowski le 30 mai 2017.
Le premier procès au civil s’est soldé en février 2018 par un accord à l’amiable entre Uber et Google — le premier ayant accepté de verser 245 millions de dollars au second. Mais le procès au pénal, qui concerne notamment la responsabilité de Levandowski, n’avait pas encore eu lieu.
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