En marge de l'interview orientée sur son rapport à la fiscalité et au patriotisme social, Xavier Niel est revenu sur le dossier de la 4G que commencent à déployer les concurrents de Free Mobile. Et fidèle à lui-même, le fondateur de l'opérateur traite la chsoe avec ironie et suspense. "On va essayer de faire une surprise un jour, donc on va laisser les choses qu'ils ont pas, pour nous un jour faire une annonce avec ce que l'on a", a-t-il mystérieusement expliqué.
"La surprise c'est d'avoir quelque chose de nouveau, révolutionnaire", a-t-il ajouté.
Pour le moment, Bouygues Télécom a annoncé le lancement de ses offres 4G pour le 1er octobre, basées sur une exploitation des fréquences autrefois réservées à la 2G, tandis que Orange et SFR ont déjà lancé leurs offres sur une partie du territoire. C'est d'ailleurs au déploiement géographique limité que l'on pense lorsque Xavier Niel parle de "choses qu'ils n'ont pas" en parlant des offres de ses concurrents.
L'actionnaire principal de Free semble vouloir maîtriser son calendrier, et se montrer patient. Ce qui n'est peut-être pas indifférent au récent avis de l'Arcep, qui demande la libération des fréquences 700 Mhz pour le très haut débit mobile.
Free a peut-être laissé la concurrence dépenser 2,6 milliards d'euros sur les fréquences 800 Mhz, alors que lui-même estimait qu'il n'y avait pas d'urgence à offrir des réseaux plus rapides que la 3G, et attendait les enchères sur la bande 700 Mhz, qui pourraient intervenir à partir de 2015. Ce jour là, Free pourrait tenter de rafler la mise.
Par rapport à la bande 800 Mhz, la bande 700 Mhz offre une meilleure qualité de propagation, qui assure une couverture plus large à quantité d'antennes équivalente, et une pénétration plus importante dans les bâtiments.
En attendant, Free devrait proposer dans les semaines prochaines des boîtiers Femtocell pour étendre sa couverture 3G grâce aux Freebox, qui serviront de point de relais.
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