Nathalie Kosciusko-Morizet fait désormais officiellement partie des nombreux candidats à la primaire de la droite. Et à l’instar de ses challengers, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy par exemple, la candidate passe elle aussi par les services de NationBuilder.

NationBuilder fait l’unanimité pour la conquête de la présidentielle française, de Jean-Luc Mélenchon à Alain Juppé, et désormais NKM. Nous avons jeté un coup d’œil au code source du site de campagne de la candidate et comme on peut le voir dans la capture ci-dessous on y observe de nombreuses références à NationBuilder.

Peu de candidats déclarés se passent  des services du CMS leader de la tech-pol. Une véritable homogénéisation du militantisme web est en train de se produire autant à gauche qu’à droite, où on retrouve partout les outils de NationBuilder — moins celui de son concurrent français Digitalebox.

Les traces évidentes de NationBuilder

Les traces évidentes de NationBuilder

Cette société américaine spécialisée dans le développement de site web de campagnes électorales a réussi à s’imposer auprès de nombreux femmes et hommes politiques français. La perdante des municipales se lance donc dans la primaire de la droite avec une campagne aux vagues airs participatifs, le tout porté par NationBuilder.

C’est avec ses e-volontaires, NKM tente de convaincre de la participativité de son projet pour se démarquer de ses rivaux, loin devant dans les sondages. Toutefois, dès lors que la grande majorité des candidats passent par le même service, se démarquer grâce à un outil comme NationBuilder devient de plus en plus difficile.

Si ce ne sont pas les outils, ce sera la campagne qui devra être originale. Nous suivrons tout cela début 2017.

 


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