Julien Dourgnon est directeur des études pour l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Nous l’avons rencontré et il nous livre ses impressions sur l’état du texte du projet de loi DADVSI, voté mercredi par le Sénat.

Pour Julien Dourgnon, c’est avant tout un sentiment « d’amertume » qui domine après le vote par les sénateurs du projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI). Tout en reconnaissant des avancées par rapport au texte proposé en décembre, le directeur des études de l’UFC-Que Choisir regrette en particulier l’occasion manquée d’affirmer réellement l’interopérabilité dans la loi. Très impliqué dans la lutte contre le lobby de l’industrie du disque, Julien Dourgnon considère que l’Autorité de régulation des mesures techniques n’aura pas « les moyens juridiques » pour exiger cette interopérabilité garantie par l’ancien article 7. « La nouvelle version du Sénat, c’est du flan« , condamne-t-il.

Enfin pour Julien Dourgnon le débat sur la licence globale n’est enterré que provisoirement. Il reviendra nécessairement, car « les faits sont têtus« .


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