Facebook fait son entrée en bourse ce vendredi. Le site communautaire, né il y a moins de dix ans, va atteindre une valorisation de 82 milliards d’euros, grâce à une valeur d’action fixée à 38 dollars. Facebook devient ainsi l’entreprise ayant réalisé la plus grosse entrée en bourse dans le secteur Internet. Mais d’aucuns craignent qu’une bulle ne se soit formée autour du site.

Cette fois, ça y est. Huit ans à peine après sa naissance à l’université Harvard, Facebook va désormais être côté en bourse. Le réseau social américain fondé par Mark Zuckerberg et trois de ses amis a annoncé dans un communiqué la mise sur le marché de 421 233 615 actions au prix de 38 dollars l’unité (environ 30 euros). Ce prix permet au site d’atteindre une valorisation de 82 milliards d’euros (104 milliards de dollars).

C’est sans aucun doute la plus grosse entrée en bourse pour une entreprise s’appuyant sur Internet. À titre de comparaison, Google avait obtenu une valorisation de 18 milliards d’euros (23 milliards de dollars) lors de son introduction en bourse en 2004. Depuis, la firme de Mountain View a dépassé toutes les espérances puisque la capitalisation boursière de l’entreprise est de 157 milliards d’euros.

Alors que les échanges boursiers commenceront véritablement ce vendredi sur le NASDAQ, sous le sigle « FB », l’opération permet également à Facebook de lever 5,39 milliards d’euros (6,84 milliards de dollars) en cédant près de 180 millions d’actions. Si l’opération s’avère être un succès, le réseau social compte mettre plus de 63 millions de nouvelles actions sur le marché.

Il reste maintenant à observer l’évolution du cours de l’action dans les prochains jours. Beaucoup craignent en effet qu’une bulle ne se soit formée autour du site communautaire, causant un véritable emballement de la machine. En effet, si Facebook continue d’attirer toujours plus d’internautes, avec 900 millions de membres au compteur la croissance de son chiffre d’affaires a connu un certain ralentissement.

Les performances financières du site, moins bonnes que prévues, conjuguées avec des acquisitions très lourdes, à l’image du rachat d’Instagram pour 1 milliard de dollars, sont autant d’éléments qui incitent à une certaine prudence quant à l’avenir du cours de l’action. Des entreprises comme Zynga (jeux vidéo) et Groupon (commerce) ont également fait leur entrée en bourse avec plein d’ambition, avant de déchanter.


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