L’industrie musicale nous annonce que l’analyse détaillée de fichiers MP3 peut révéler entre autres qu’ils ont bien été téléchargés illégalement sur une plateforme d’échange musical. Une utilisatrice jugée à New York l’a appris à ses dépends.

L’internaute américaine commettait ses « méfaits » sous le pseudo de « Nycfashiongirl » et partageait environ 1000 titres sur une plateforme d’échange bien connue. Mise en accusation dernièrement comme tant d’autres par la RIAA, elle s’est immédiatement défendue en clamant que les MP3 étaient issus de ses propres disques, légalement achetés au demeurant.

Après un interrogatoire poussé desdits fichiers, ceux-ci ont tout « balancé » aux enquêteurs de la RIAA. En effet, certains logiciels pour ripper des CD audio stockent des renseignements tels que le nom de l’utilisateur qui crée la copie. De plus l’étude du « hash » (sorte d’empreinte digitale) montre que certains des fichiers partagés étaient largement répandus et datent du temps de Napster ! Parfois, le simple tag ID des mp3 est révélateur…

Markus Kuhn, un chercheur en informatique à l’Université de Cambridge en Grande Bretagne confirme que le procédé de compression MP3 peut effectivement induire des variables pendant le codage et de ce fait révéler un historique du fichier…

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