Ce sont les réseaux IRC qui ont payé le plus lourd tribut suite à la diffusion du ver Fizzer, dont nous vous faisons l’écho dans un précédent article. Mais qui pourra sauver l’IRC de ce péril ? L’IRC bien sûr !

En effet, le ver Fizzer ne cesse de faire des ravages autour du monde. Rappelons qu’un ver n’est pas un virus à proprement dit, puisqu’il se contente la plupart du temps d’assurer sa descendance en se repandant de machine en machine. Le ver Fizzer contamine notamment les réseaux IRC, les messageries instantanées, ainsi que le réseau FastTrack du logiciel KaZaA.

Face à l’ampleur de la contamination dont nous nous faisions l’écho précedemment, certains éditeurs de logiciels de sécurité tels que Symantec ont réhaussé leur niveau d’alerte. Ce ver est peu dangereux en soit, si ce n’est qu’il expose les serveurs à une utilisation intensive de leurs ressources. Il ne concerne par ailleurs que les systèmes Windows.

D’autre part, les machines contaminées servent de robot pour se connecter aux réseaux IRC, tentant ainsi des attaques DoS (Denial of Service, ou Deni de Service) qui visent à provoquer des disfonctionnement en les bombardant de requêtes.

C’était sans compter sur une équipe d’utilisateurs de réseaux IRC qui ont décidé de contre-attaquer. Ils ont en effet réussi à localiser un site hébergé par la filiale de Yahoo, Geocities, qui semblerait être utilisée comme base arrière par le vers pour se reproduire et se mettre à jour. L’opération « nettoyage » s’est alors mise en marche.

«  Nous espérons que les robots recherchent un exécutable pour effectuer leurs mises à jour « , expliquent ainsi les membres de cette force spéciale improvisée. Si tel est le cas, alors l’impact de Fizzer sur IRC pourrait n’être plus qu’un mauvais souvenir…

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