L’International Federation of the Phonographic Industry (IFPI) publie ses chiffres de ventes sur le marché de la musique (32 milliards de dollars) pour 2002. L’association suisse accuse le piratage personnel d’être à la source du mal de l’industrie musicale.

L’IFPI annonce donc une baisse de 7% des ventes en chiffre d’affaire (et de 8% en volume).
Les supports les plus touchés sont, bien évidemment, les casettes (-36%) mais aussi les singles (-16%) et enfin les albums (-6%). Les vidéos musicales se portent bien, avec une hausse de 9%, grâce au développement du DVD.

En Europe, notons que la France continue sur la lancée en affichant une petite croissance de 4% (en volume), principalement grâce à son répertoire local. La Norvège, l’Italie et le Portugal, quant à eux, affichent une croissance nulle. Du côté des mauvais élèves, l’Allemagne accuse une baisse des ventes de 9% alors que l’Espagne atteint les 16% de baisse.

L’IFPI accuse le piratage domestique avant la récession qui, comme on nous l’apprend à l’école, touche toujours le secteur des loisirs en premier :
Mass downloading from unauthorised file sharing on the internet and the massive proliferation of CD burning continues to be a major cause of the fall in CD sales globally, combined with competition from other entertainment sectors and economic uncertainty on consumer spending.

En français pour les anglophobes : Le téléchargement de masse depuis des logiciels de partage sur Internet, ainsi que la prolifération des graveurs de CD, constitue une cause importante de la chute globale des ventes. On peut aussi ajouter la concurrence des autres secteurs du divertissement ainsi que l’incertitude des marchés sur la consommation.

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