Aux Etats-Unis, certaines universités commencent à travailler main dans la main avec les associations de lutte contre le piratage afin de combattre ce maudit fléau qui sévit parmi ses étudiants. L’Université de Columbia s’en était même fait une cause à défendre comme s’il eut s’agit d’éveiller la conscience de ses protégés sur les problèmes d’environnement ou de santé publique. Parfois, cela va moins loin que ça, et on se contente de surveiller le trafique de ses réseaux grâce à un petit logiciel gracieusement fourni par la MPAA.

Mais dès que l’on touche à l’informatique, il se trouve toujours deux trois malins pour démonter les efforts de la MPAA en pointant les failles de ce que l’organisme offrait aux université dans un élan de bonté. Quelques uns de ces inopportuns se sont en effet vite rendus compte que le logiciel de la MPAA était développé à partir d’une technologie open source sans que l’organisme ne respecte pour autant la licence GPL qui lui était associée. Un développeur d’Ubuntu, peut être un peu trop curieux, a donc contacté la MPAA afin de savoir de quoi il en retournait, pour se voir purement et simplement ignorer.

C’est donc vers le fournisseur d’accès qu’il a dû se tourner, celui qui hébergeait le logiciel, afin de l’obliger à retirer ce contenu frauduleux. Même chose pour l’université, qui a dû le supprimer de ses machines. Lorsque la MPAA persécute les étudiants enfreignant la propriété intellectuelle, ça serait la moindre des choses qu’elle ne viole pas elle-même cette propriété à travers les moyens qu’elle met en œuvre pour y arriver.

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