Orange a obtenu ce qu’il voulait. Le fournisseur d’accès à Internet tenait à faire payer Netflix pour son utilisation du réseau, condition préalable avant de l’accueillir sur sa Livebox. À la radio, le PDG de l’opérateur a confirmé que le service de SVOD contribuera financièrement.

Après plusieurs semaines de valse-hésitation, Orange a finalement tranché : l’opérateur accueillera bien Netflix dans sa Livebox à partir de novembre. Dans le cadre de ce partenariat, Orange recevra une part du prix de l’abonnement pour ses services d’intermédiation. Pour les clients du FAI, ces transactions seront transparentes : les formules d’abonnement à Netflix demeureront au même prix.

Avant d’accepter Netflix dans la Livebox, Orange avait expliqué cet été vouloir discuter du financement des réseaux avec la plateforme américaine. « La première question que [l’arrivée de Netflix] pose, c’est la façon dont Netflix va participer au financement des infrastructures qu’il utilise pour proposer ses contenus« , indiquait le PDG de l’opérateur, Stéphane Richard, au micro de BFM Business.

En l’occurrence, Netflix paiera. Lors d’un entretien accordé à France Info, Stéphane Richard a confirmé l’existence d’un contrat entre son groupe et le service de SVOD. Interrogé sur le détail du contrat entre les deux parties, Stéphane Richard a reconnu « qu’il y a un volet réseau, effectivement, car il y a une participation de Netflix à la charge qui va peser sur le réseau« .

Le niveau de participation de Netflix au financement des réseaux n’a pas été indiqué par Orange. Celui-ci pourrait être relativement important, au regard des premières indications sur son impact sur les infrastructures des fournisseurs d’accès à Internet. Netflix a d’ailleurs prévu de son côté une capacité importante pour l’Hexagone, anticipant le succès très important de son offre.

Aux USA, Netflix capte plus d’un tiers de la bande passante descendante, avec 34,2 % des flux en mars 2014, contre « seulement » 13,2 % pour YouTube. Les besoins en connectivité sont donc effectivement considérables. Ce qui explique aussi les pressions exercées par certains FAI américains (Verizon, AT&T, Comcast) pour forcer Netflix à payer.

Source : Montage Numerama

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