Dans son grand espoir de rayer de la surface de la terre les dizaines de millions d’utilisateurs de logiciels de P2P, l’Association Américaine de l’Industrie du Disque (RIAA) a déposé mercredi 754 nouvelles plaintes.

Les média annoncent pour la plupart un total proche de 14.000 plaintes. Notre relevé mensuel du nombre de procédures lancées par la RIAA nous indique lui un total de 12609 plaintes déposées depuis octobre 2003. Peu importe le total réel, il ne s’agit environ que de 0,04% du nombre de P2Pistes aux Etats-Unis, alors même que ce nombre continue à grimper.

Autant le dire, la bataille est perdue d’avance. Si la RIAA continue à porter plainte, c’est uniquement pour renforcer auprès du politique et des média l’idée qu’un morceau de musique ne peut pas être copié et distribué librement dans la société. Il faut que la gabelle numérique se mette en place pour que toute utilisation et tout transfert d’une œuvre donne lieu à paiement. Or comment faire passer ce message s’il y a un laisser-faire du développement du P2P dans le monde ?

Les plaintes de la RIAA ne cherchent donc pas à limiter le nombre de P2Pistes, ni même à le réduire, mais plutôt à aligner tous les mois un nombre symbolique d’actions. Pour le geste. Pour l’image.

Ce mois-ci, la RIAA a précisé que les actions portaient sur des utilisateurs de Kazaa, de Grokster, et de LimeWire (Gnutella).

La moyenne du nombre de plaintes déposées depuis la première vague est de 573,14. Depuis août 2004, où la RIAA a intensifié ses actions, la moyenne est de 722,83.

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