L’industrie du disque britannique aura du mal à critiquer l’utilisation des réseaux P2P sur son île. La BPI a en effet annoncé que les ventes de musique au Royaume-Uni étaient à nouveau en hausse.

Alors que l’on croyait tous le CD single en fin de vie, voilà qu’il reprend des couleurs avec une augmentation de 6,4%, pour la première fois en cinq ans. Les albums quant à eux ont connu une augmentation de 3,7% au second trimestre 2004.

Treize des vingt best-sellers sur la période d’avril à juin 2004 ont été des CD deux-titres vendus à â£1,99, un tarif revu à la baisse et ce visiblement avec succès. Franz Ferdinand, Joss Stone, Jamie Cullum, Muse, Lostprophets ou The Darkness ont également permis de propulser les ventes d’artistes anglais en dehors du Royaume-Uni.

Avec le lancement en Angleterre de Napster et iTunes, la musique en ligne commence également à bien se comporter outre-manche, avec déjà plus de deux millions de titres vendus.

En France, le SNEP n’a pas encore annoncé les chiffres du deuxième semestre 2004. Ceux du premier semestre étaient catastrophiques, avec une baisse des singles de 31,6% par rapport au début de l’année 2003, mais la BPI avait elle-même enregistré une baisse de 32,1% à la même période, avant cette hausse soudaine. C’est davantage du côté des albums que la situation est grave du côté de l’industrie française. Alors que la baisse de chiffre d’affaire sur les albums n’était que -3% en Angleterre au premier semestre 2004 par rapport au premier semestre 2003, elle fut de -25% en France. Peut-être que messieurs Nègre et consorts devraient aller prendre quelques leçons de management du côté ouest de la Manche avant de porter plainte contre des internautes français…

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