Que trouve t-on donc chez la personne responsable du plus gros site de liens eDonkey au monde ?
- Le nom de domaine « Sharereactor.com » (saisie plus virtuelle que réelle)
- Le serveur de base de données du site, répondant au petit nom de « Minas Morgul »
(Simon Moon serait-il amateur de l’univers de Tolkien ?) - Le serveur web
- Un CD avec tous les e-mails reçus sur Sharereactor
- 5 Spindels CD avec principlamenent des contenus plus vieux que la création de Sharereactor
- Des copies de sauvegarde de Sharereactor, et autres backups personnels
- Une copie du jeu GTA Vice City (Simon Moon dit que l’original était chez un ami le jour de la perquisition)
- Le PC de sa petite amie
- Une tour sans disque dur (avec carte mère, processeur, RAM et graveur DVD)
- Un watercooler avec 2 disques durs (en fait destiné à être utilisé avec la tour sans HDD…)
Mais c’est surtout la « salle des serveurs » qui est impressionnante dans sa description. Bien que Simon Moon affirme que les deux serveurs principaux avaient disparus, voici ce qu’il restait :
- 2 serveurs DNS
- 1 serveur de monitoring
- 1 serveur d’hébergement général
- 2 serveurs pour Jigle (le principal et la base de données de l’historique)
- 1 serveur de test et de mail
- 1 serveur bi-opteron assemblé la veille de la perquisition.
Voici la photo de ce dernier « bijou » :
A en croire l’ensemble, Simon Moon était bien plus passionné par le challenge technique de tenir un tel parc que par le piratage… Néanmoins, cette perquisition ne semble pas l’avoir refroidi puisque les forums de Sharereactor ont été remis en ligne (uniquement les parties « discussion » cependant), et qu’il demande des dons pour établir sa défense et monter son nouveau projet sur respectp2p.org. Il a reçu pour l’instant plus de $1.300.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !
