Le premier film de la chanteuse Madonna, Filth and Wisdom, ne semble pas être véritablement le chef d’œuvre une vie. « Un jeu d’acteur désastreux et un script tellement rempli de banalités crasses qu’il s’effondre presque sous sa propre insignifiance », écrit le seul critique qui a pris le temps de rédiger son avis sur la bible IMBD.com. Le film n’a été projeté qu’une seule fois, au festival du film de Berlin, et pourrait avoir bien du mal à trouver un distributeur pour apparaître sur d’autres écrans tant l’accueil fut pour le moins réservé. Mais Madonna mise sur Internet.

La diva, recordwoman mondiale du nombre de ventes de téléchargements payants (mais pas forcémment légaux) de morceaux de musique avec son dernier album, tente d’utiliser le net comme méthode alternative de distribution. Et c’est tant mieux. Aucun film, aussi mauvais soit-il, ne mérite à l’ère de la numérisation de voir ses pellicules brûlées sans avoir de chances d’être vu. Ainsi Madonna serait en discussion avec iTunes pour proposer Filth and Wisdom en téléchargement en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis avant l’éventuelle sortie du film sur les écrans. « Je discute avec iTunes pour sortir [mon film] chez eux », confirme la popstar au magazine Variety. « Je souhaite que le plus de gens possibles puissent le voir… je n’aime pas faire les choses de manière conventionelle », ajoute-t-elle. Il est vrai que déjà pour son précédent album, cette fois salué par la critique, Madonna avait créé la discorde en France en sortant en exclusivité son album sur les réseaux de distribution numériques de France Télécom.


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