« Peu importe combien de personnes la RIAA poursuit, peu importe combien de fois les cadres dans la musique ont montré une augmentation de la musique numérique, nous pensons qu’une majorité de consommateurs dans le monde considèrent simplement la musique enregistrée comme gratuite. » Voilà les propos qu’a tenu la semaine dernière Richard Greenfield, de Pali Research en spéculant sur Warner. L’analyste a conseillé aux actionnaires de revendre leurs parts détenues dans la major et prévoit une baisse à 7.50 $

Résultat, le prix de l’action chez Warner passe de 10 à 9 $. Greenfield, qui a vraisemblablement une forte influence sur les décisions boursières, a prédit une évolution des modèles de vente vers le gratuit financé par la publicité, mais doute de la capacité des majors à effectuer la transition. « Actuellement, l’industrie musicale n’est pas prête à assumer une telle évolution et même si elle l’était, la transition vers un nouveau modèle économique lui serait incroyablement douloureuse. »

Une chose est certaine. Si la bourse se met à croire au gratuit financé par la publicité, Warner devra bien mettre tout en œuvre pour y arriver car, après tout, qui peut avoir plus de poids sur ses décisions que ses actionnaires ?

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