Michel Ancel s’est posé une quinzaine de minutes pour en dévoiler un peu plus sur Beyond Good and Evil 2, one more thing de la dernière conférence Ubisoft.

Véritable arlésienne, Beyond Good and Evil 2 a refait parler de lui cette année durant la conférence pré-E3 2017. Ému, Michel Ancel, papa de Rayman, est monté sur scène pour partager une bande-annonce qui a mis tout le monde d’accord. Puis, durant le salon, certains journalistes privilégiés ont eu droit à une présentation plus en profondeur, dessinant les contours d’un projet qui s’annonce tout bonnement incroyable sur le papier, sinon prometteur. Maintenant que l’E3 est terminé, le créateur française se pose pour discuter de Beyond Good and Evil 2 via un mélange entre un aperçu des possibilités de gameplay et une démo technique.

Vous avez quinze minutes devant vous ?

Promesses et technologie

Dans sa dithyrambe, Michel Ancel insiste beaucoup sur l’échelle de Beyond Good and Evil 2, laquelle sera immense à en croire ses commentaires. L’ambition est bel et bien de proposer un système solaire à explorer avec des planètes parfaitement construites et variées, le tout sans temps de chargement. Les développeurs comptent prendre en compte plusieurs paramètres pour donner vie à l’univers, notamment des cycles jour/nuit dynamiques et des effets atmosphériques. Il suffit d’apprécier le dézoom effectué par Michel Ancel pour se rendre compte ô combien les environnements seront grands et riches. On pense beaucoup à No Man’s Sky, forcément, face à ces possibilités d’exploration. Sauf que la narration devrait être ici beaucoup plus poussée et parfaitement intégrée. Il vaudrait mieux pour éviter le pétard mouillé.

Michel Ancel a aussi évoqué les vaisseaux, qui seront de différentes tailles pour mieux s’imbriquer les uns dans les autres à la manière des poupées russes. Les plus gros abriteront des décors à arpenter, avec des quêtes à remplir et des PNJ à rencontrer. On note qu’on pourra prendre des photos, comme c’était déjà le cas dans le premier opus, sachant qu’elles serviront par exemple d’objets de discussion. Naturellement, notre héros, un singe pirate de l’espace, sera personnalisable au moyen d’argent à récolter.

Autant dire que ces quinze minutes en compagnie de Beyond Good and Evil 2 donnent l’eau à la bouche même si elles ne sont pas à prendre pour argent comptant. Michel Ancel ambitionne en tout cas de livrer une expérience assez dingue. C’est pour cette raison qu’il a pris son temps avant de lever le voile sur sa technologie, qui aura d’ailleurs besoin des joueurs pour être peaufinée via une initiative baptisée Space Monkey Program. C’est tout pour le moment.

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