Alors que l’édition 2010 du marché international de l’édition musical (MIDEM) s’ouvre ce week-end à Cannes, au Palais des Festivals et des Congrès, le directeur des contenus de SFR a déclaré que « la musique n’était pas une source de revenus pour l’opérateur« , selon ElectronLibre.info.
Thierry Zemmour avait confié à Challenges que « nous proposions donc des offres illimitées de téléchargement dans un catalogue restreint. C’est l’inverse qui fonctionne » assure-t-il : « un nombre limité de téléchargements dans un catalogue illimité« .
Si l’opérateur de téléphonie continue cependant de proposer des titres payants (généralement à 0,99 ou 1,29 euros), SFR viserait plutôt le développement de services autour de la musique, comme la radio GOOMradio ou un partenariat avec Deezer Premium sur mobile. ElectronLIbre.info note à ce sujet que la radio a connu une fréquentation importante, puisqu’en décembre dernier, pas moins de 740 000 auditeurs se sont branchés sur GOOMradio.
Une nouvelle page pour l’industrie musicale ? Laurence Le Ny, responsable musique chez Orange, estime que les principaux opérateurs sont devenus des « partenaires de l’industrie musicale« , afin de « proposer un écosystème vertueux au bénéfice des ayants droit, des créateurs et des clients« . Du côté d’Universal Music France, même son de cloche : « une partie du business de demain viendra des abonnements de téléchargement » note Pascal Nègre.
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