Le Royaume-Uni se place dans les traces du gouvernement français et de la mission Olivennes, mais il se donne le temps de la réflexion. Il s’était passé moins de trois mois entre la mise en place de la mission confiée au patron de la FNAC et la signature d’un accord entre les fournisseurs d’accès à Internet et les organisations professionnelles de la culture en France. La Grande-Bretagne, qui veut suivre l’exemple, accorde plus de temps aux deux corps de signataires. Le gouvernement britannique, qui révélait vendredi 26 engagements pour « une Grande-Bretagne Créative », a donné aux FAI et industries culturelles jusqu’à avril 2009 pour signer une solution privée permettant de lutter contre le téléchargement illégal sur Internet.

Si aucun accord n’intervient d’ici cette date, le gouvernement prendra la plume pour rédiger et faire voter lui-même au Parlement un texte de loi sur le filtrage, la surveillance des réseaux et les seuils de sanctions à appliquer. Les britanniques veulent imiter la solution française dont nous avons publié vendredi en exclusivité l’avant-projet de loi, qui vise à appliquer une riposte gradée en trois étapes, avec l’envoi d’un message à l’abonné, la suspension de l’abonnement pendant un mois en cas de récidive, puis la résiliation.

« En l’espace de seulement quatre mois, deux gouvernements, en France et en Grande-Bretagne, on désormais embrassé l’idée selon laquelle les fournisseurs d’accès à Internet sont dans la meilleure position pour aider à lutter contre le piratage numérique », s’est félicité dans un communiqué John Kennedy, le président de la Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (IFPI). « C’est un changement fondamental d’attitude et je crois que ça défriche maintenant pour les autres gouvernements en Europe et ailleurs une voie à suivre ». Déjà l’Australie s’est montrée intéressée.

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